Lesjuifs fêtent dès le soir du mercredi 20 septembre (à 19 h 34), et jusqu’au vendredi 22 septembre, Roch Hachana, littéralement « tête de l’année », le premier jour de l’année juive – 5778, cette année – qui rappelle le jour où Dieu a achevé la création du monde. C’est aussi le jour du souvenir de la ligature d’Isaac. Devenir imperceptible Nature - EnvironnementMarseille 13000Du 20/09/2022 au 21/09/2022 Dans un environnement naturel comme reconstitué en diorama, une figure évolue, apprivoise ce territoire dominé par une parcelle oblongue de terre. À ses chevilles, des micro-contacts captent ses mouvements au ras du corps, et troublent notre perception de la distance, du geste. Autour d’elle, des instruments de facture inconnue sont disposés ça et là, éléments musicaux comme scénographiques – le plus distinct, un sommier d’orgue reconditionné, a été baptisé engoulevent », comme l’oiseau. Le son, traité en direct, est également un terrain à arpenter bruitisme, field recording, infrasons, signaux aïgus et autres micro-événements, composent une dramaturgie escarpée. La danse, quant à elle, est une somme d’expérimentations avec ce dispositif sonore, et peut prendre la forme d’un rituel comme d’une marche, générant chacun son propre espace sonore, à l’envie. Fruit d’une collaboration entre l’interprète Pau Simon, le metteur en scène/artiste sonore Clément Vercelletto et la chorégraphe Madeleine Fournier, Devenir Imperceptible est un vœu d’abstraction radicale, d’avènement de formes pures, d’une ontologie du phénomène sur scène. Tout s’y manifeste dans l’infime, dans[...] Historiquement le jour de Kippour de l'année 1913 revêt une importance cruciale puisque la philosophie juive était à deux doigts de perdre l'un de ses meilleurs éléments: le jeune
l'essentiel Les rafles se sont déroulées les 26 et 27 août 1942 dans 28 villes et villages du département. Sur les 185 personnes arrêtées, 148 ont été déportés vers le camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau. L’application anti-gaspillage "Too good to go" trouve ses marquesLe 26 août 1942, entre 5 et 7 heures du matin, partout dans les 43 départements de la zone libre et donc en Aveyron, gendarmes et policiers vont rafler des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants avec pour seul motif qu’ils étaient de confession juive. Ce vendredi, 80 ans plus tard, sera commémoré ce tragique événement au cours duquel 185 juifs ont été raflés et internés au camp de Rivesaltes Pyrénées-Orientales et 148 d’entre eux déportés 47 hommes, 61 femmes et 40 enfants vers le camp de la mort Auschwitz-Birkenau. Le plus jeune, René Herzaft est âgé de seulement 2 ans. Seuls 8 hommes en reviendront. Aucun enfant, ni aucune femme. "Cette rafle a été prévue dès le mois de juin 1942, entre les autorités françaises et allemandes, explique Simon Massbaum, président de l’AMDJA Association pour la mémoire des déportés juifs de l’Aveyron. Ils élaborent un programme visant à arrêter 40 000 juifs de la zone occupée dont 15 000 de la région parisienne." Le 16 juin, il est convenu que, dans un premier temps, 10 000 juifs apatrides de la zone non occupée soient livrés à l’occupant par les autorités françaises. Au début des négociations, les nazis avaient envisagé de rafler 100 000 juifs. Seules des difficultés d’organisation les ont empêchés de mettre leur tragique entreprise en place. "De nombreux juifs sont arrivés en Aveyron depuis la Belgique, après avoir fui la guerre et la répression. Ils avaient été répartis dans plusieurs villes et villages du département et ils vivaient sous la surveillance des autorités locales", poursuit Simon mois plus tard, le 16 juillet se déroule à Paris et dans la région parisienne la rafle dite du "Vel d’Hiv". Les opérations sont lancées avant l’aube à 4 heures du matin pour s’achever le 17 juillet à 13 heures. 13 152 personnes 3 118 hommes, 5 919 femmes et 4 115 enfants en seront victimes. En Aveyron, la rafle s’organise également. Le préfet de l’époque, Charles Marion adresse une circulaire aux responsables des brigades de gendarmerie et de commissariats. "Mais la hiérarchie n’informera de cette opération les policiers et les gendarmes que la veille, à 22 heures, pour éviter tout risque de fuite", raconte Simon Massbaum. Toutefois, certains parviendront à informer des familles avant que la déportation n’intervienne, leur sauvant ainsi la travaillant dans différentes administrations ont pu mettre au courant certains juifs qui ont pu se mettre à l’abri. 73 personnes seront absentes lors des arrestations. Ceux qui ont été pris par les autorités, vont être regroupés dans les commissariats de Millau et de Villefranche-de-Rouergue, dans des salles des fêtes comme celle de Saint-Affrique ou dans une gare Valady ou Capdenac. Neuf autocars vont converger vers Brusque, avant de rejoindre le camp de Rivesaltes. Les véhicules sont arrivés à destination vers 23 suite, dramatique, était déjà écrite. Mais au-delà des chiffres, cette tragédie a charrié avec elle son lot d’anecdotes qui sont à la mesure de l’évènement. "Plusieurs enfants ont été raflés alors qu’ils se trouvaient dans des centres de vacances. Ou encore, à Millau, une petite fille qui se prénommait Annette a été arrachée des bras de la famille chez qui elle se trouvait, sous la menace d’une arme. Elle a dû être livrée de force", évoque Simon Massbaum. Les autorités avaient ordre de mener ces opérations rapidement pour éviter "les rassemblements, l’agitation". À l’échelle de la région, la rafle menée dans la nuit du 26 au 27 août, contre les juifs apatrides et étrangers, a conduit à 6 584 arrestations, bien loin des 10 000 promises aux Allemands par cette datte anniversaire, le souvenir de ces innocents déportés ressurgit. Durant toute la durée du conflit, en Aveyron, 391 juifs vont être déportés, 92 % seront à Rodez, Intermarché à Bozouls, des enseignes Carrefour à Espalion ou Cassagnes, mais aussi des poissonneries, hôtels pour les restes de petits-déjeuners notamment ou supermarchés bio… Le département compte actuellement une centaine d’enseignes qui ont accepté de devenir partenaires de Too good to go, une application destinée à lutter contre le gaspillage nom signifie littéralement "trop bon pour partir", entendez par-là "trop bon pour être jeté", et c’est bien ce qui a motivé Laurence Thuriès, gérante du magasin Carrefour Contact de Cassagnes-Bégonhès, dont l’enseigne joue le jeu depuis avril 2019. "Sur les 30 derniers jours, nous avons sauvé 109 paniers. En moyenne nous proposons cinq paniers par jour, des produits frais à DLC Date limite de consommation courte, des légumes légèrement abîmés, parfois des produits liquides ou d’épicerie", l’Aveyron, l’entreprise revendique près de 20 000 utilisateurs qui ont "sauvé" un total de 80 000 paniers depuis le lancement de l’application en 2016. Au supermarché de Cassagnes, 1 272 paniers ont trouvé preneurs ces douze derniers mois. "Nous avons commencé tôt, nous avons été parmi les premiers dans l’Aveyron. L’intérêt est de ne pas jeter les produits et de faire profiter de prix réduits à nos clients. Les paniers ont une valeur de 12 à 15 € et sont vendus 3,99 €", poursuit Laurence Thuriès."J’ai horreur de jeter, affirme la gérante du magasin ouvert en 2015. Au début, on a beaucoup jeté, ça me faisait mal au cœur. Notre inscription sur Too good to go a permis de faire rentrer du monde dans le magasin, car les débuts ont été difficiles. Cela permet aussi de faire connaître de nouvelles saveurs aux clients".Près de 27 % du montant des transactions revient à l’appli"L’argent n’est pas ma motivation première", poursuit Laurence Thuriès. Too good to go perçoit 1,09 € sur un panier vendu 3,99 € au client, soit près de 27 % du montant total de la transaction. La gérante, elle, touche 2,90 € sur chaque panier. La France est le premier marché de l’entreprise, présente dans 15 pays en Europe et bientôt aux son lancement, elle affirme que "124 millions de paniers ont été sauvés, dont 12 millions en France", revendique "144 000 commerçants partenaires et 54 millions de téléchargements" de son pour les particuliers ou les commerces, sur ou bien en téléchargeant l’application sur Android ou IOS.

Célébréen septembre ou octobre, selon le calendrier juif, Yom Kippour, appelé aussi le Grand pardon, commémore le jour où Dieu a pardonné aux juifs de s’être détourné de

Huit jours après Rosh hachana, c’est le jour du grand pardon. Ce jour là Israël est coupé du monde pendant 25 heures. Le pays est complètement paralysé, tout est fermé et même la TV n’émet pas. Aucune voiture ne circule dans les rues et tout le monde le respecte. Seules les voitures de police sillonnent les rues ainsi que les véhicules de secours. À l’occasion de la commémoration du Grand Jour de Réconciliation », tel qu’il est observé actuellement par l’ensemble du Peuple Juif les autorités israéliennes ont décidé d’une fermeture générale de la Judée Samarie du vendredi après-midi à samedi soir, à l’occasion de la fête de Yom Kippour. Les forces de sécurité ont renforcé leurs présences à Jérusalem et dans le nord du pays par crainte d’émeutes et d’affrontements avec les palestiniens lors de la journée de Yom Kippour Grand Pardon. Israël à Yom Kippour est une expérience vraiment magnifique. Le pays tout entier s’arrête, pas de voitures, pas de musique, pas de restaurants, pas de téléphone. En ce jour les Juifs font le jeûne et la prière pour le pardon des péchés entre les Hommes et Dieu. C’est aussi le moment de mesurer et de corriger les fautes envers les autres. Ce grand jour-là, nous voyons souvent des dens pieux pleurer lorsqu’ils répétaient la confession émouvante qui suivait l’énumération des sacrifices exigés par pour les péchés d’omission et de commission. Tous les fidèles à travers le monde observent cette fête du Grand Pardon. En ce jour sublime et grave, la communauté juive du monde entier tend les mains vers les cieux, vers le créateur pour l’implorer de lui pardonner toutes les fautes commises, toutes les méprises, les tentations, le mal qui a été fait intentionnellement ou non à ses semblables. Ce qui est essentiel, dans le Kippour, c’est l’implication personnelle, surtout avec un jeûne total sans boire ni manger pendant environ 25 heures – les malades en sont dispensés – et d’autres formes d’abstinence se laver, utiliser des crèmes parfumées, porter des chaussures en cuir, avoir des rapports sexuels. Il y a aussi la dimension familiale et sociale, dans les repas qui précèdent et suivent le jeûne et dans les réunions des familles à la synagogue pour recevoir la bénédiction sacerdotale, donnée par les Cohanim, les descendants d’Aaron. Kippour, le peuple juif l’a maintenue, même après la chute du Temple, sans discontinuité, dans tous les espaces de sa Diaspora, en mettant l’accent sur la notion du pardon . Kippour, appelé communément jour du grand Pardon» est le jour de la ferveur juive par excellence. A cet égard, Kippour est appelé également dans la liturgie juive le Shabbath des Shabbath » Cette journée est presque entièrement remplie par la prière à la synagogue le soir jusqu’à 21h à peu près, et le matin cela reprend vers 8h jusqu’au coucher du soleil, avec une petite interruption d’une heure environ vers 14h. C’est que cette journée est la dernière chance pour implorer le pardon de Dieu ! En ce jour de purification, Israël se reconnaît pécheur et supplie Dieu de lui faire miséricorde. Comme chaque année, à l’occasion de Yom Kippour, ou le Grand Jour de Réconciliation, nous venons vous souhaiter une bonne fête. Évènement que nous considérons comme le plus important de votre histoire. Yom Kippour se termine à la sonnerie du chofar dans les synagogues. Le chofar est un instrument de musique à vent utilisé par les juifs depuis l’antiquité, il est fabriqué en corne de bélier. Que la fête de Kippour soit pour nous tous l’annonce de la fin de la haine dans le monde, et la Paix pour Israël. La haine des Juifs a déjà trop existé, hélas ! Mais, l’espoir a toujours été le bien le plus précieux de l’homme. Ce qui nous a toujours permis d’espérer des jours meilleurs Ftouh Souhail, Tunis 0 0 votes Évaluation de l'article Davoir eu la chance d’écouter un document de France Culture permettant d’entendre feu le philosophe Vladimir Jankélévitch d’une part, de lire le dernier ouvrage d’Eric- Emmanuel Schmitt d’autre part : voilà de quoi réfléchir sur la question du pardon. L’écrivain propose quatre nouvelles où le pardon apparaît soit comme étant insupportable à celui auquel Confesseur, Confession 1. Dans le style de l’Église, on donne le nom de confesseurs à ceux qui ont confessé le nom de Jésus-Christ devant les juges, ou qui ont souffert quelque peine pour la défense de la foi. S’ils donnaient leur vie dans les tourments, on les nommait martyrs. Jésus-Christ dit qu’il confessera devant son Père céleste, celui qui l’aura généreusement confessé devant les hommes Matthieu ; et saint Paul 1 Timothée loue Timothée d’avoir confessé une bonne confession, c’est-à-dire d’avoir, au péril de sa vie, rendu un illustre témoignage à la vérité. Le même apôtre dit que Jésus-Christ a rendu une bonne confession devant Ponce Pilate 1 Timothée Dans l’Ancien Testament, nous trouvons deux sortes de confessions la confession de louanges et la confession des péchés. Rien n’est plus ordinaire, dans l’Écriture, que ces mots Confitemini Domino ; confitebor Domino, etc., c’est-à-dire Louez le Seigneur ; je louerai le Seigneur. Les Israélites avaient aussi la confession des péchés., tant en public qu’en particulier ; ils confessaient leurs péchés au Seigneur, et ils les confessaient aux prêtres. Dans la cérémonie de l’Expiation solennelle, le grand-prêtre confessait en général ses péchés, ceux des autres ministres du temple Lévitique et ceux de tout le peuple Lévitique ; et dans toutes les autres occasions, lorsqu’un Israélite venait offrir une victime pour le péché, il mettait les mains sur la tête de l’hostie, et confessait ses fautes Lévitique Il y a des interprètes qui croient qu’il ne suffisait pas qu’il se déclarât pécheur en général, mais qu’il fallait confesser en particulier le péché pour lequel il offrait ce sacrifice. On assure que les Juifs pratiquent encore à présent la confession particulière de leurs péchés, le jour de l’Expiation solennelle, nommée parmi eux Cippur. On donne le nom de confession, à la déclaration publique ou particulière que l’on fait de ses péchés à un ministre qui a le pouvoir d’absoudre, pour en recevoir la pénitence et l’absolution. Saint Matthieu Matthieu dit que les Juifs venaient de toutes parts trouver Jean-Baptiste, pour confesser leurs péchés et recevoir le baptême ; saint Jacques Jacques veut que nous confessions nos péchés les uns aux autres, afin que nous soyons sauvés ; et saint Jean 1 Jean dit que si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste, et nous remettra nos fautes. La confession que saint Jean-Baptiste exigeait de ceux qui s’approchaient de son baptême, n’était pas seulement une déclaration générale, par laquelle ils se reconnaissaient pécheurs, ou une confession vague des fautes qu’ils avaient commises par pensées, par œuvres et par omission ; c’était une déclaration distincte et particularisée des fautes qu’ils avaient pu commettre contre la loi, semblable à celle que les Hébreux faisaient en mettant leur main sur la tête des victimes qu’ils offraient pour le péché. Et le baptême de Jean ne remettait pas réellement les péchés ainsi confessés il en promettait seulement le pardon qu’ils recevraient dans le baptême de Jésus-Christ. Il ne se contentait pas même de cette confession et de la douleur intérieure qui devait l’accompagner ; il demandait de dignes fruits de pénitence Matthieu On voit dans les Actes des apôtres Actes que les gentils qui se convertissaient, venaient confesser leurs péchés aux pieds des apôtres. Les Juifs d’aujourd’hui se confessent à-peu-près comme nous au lit de la mort. Les plus ignorants ont une formule générale de confession qu’ils récitent ; les autres expriment leurs péchés en particulier. Au commencement de l’année ils confessent aussi leurs péchés, étant dans une cuve pleine d’eau leur formule de confession a vingt-deux mots, autant qu’il y a de lettres dans l’alphabet, et à chaque fois qu’ils prononcent une parole de la confession, un homme qui est présent leur enfonce la tête dans l’eau, et le pénitent se frappe la poitrine avec la main droite. Le jour de l’Expiation solennelle, voici de quelle manière ils se confessent deux Juifs se retirent dans un coin de la synagogue ; l’un s’incline profondément devant l’autre, ayant le visage tourné vers le nord ; celui qui fait l’office de confesseur, frappe trente-neuf coups d’une lanière de cuir sur le dos du pénitent, en récitant ces mots Psaumes Dieu qui est miséricordieux condamne l’iniquité, mais il n’extermine pas le pécheur ; il a détourné sa colère, et n’a pas allumé toute sa fureur et comme il n’y a que treize mots dans ce verset récité en hébreu, il le répète trois fois, et frappe un coup à chaque mot ; ce qui fait trente-neuf mots, et autant de coups de lanière. Pendant ce temps, le pénitent déclare ses péchés et se frappe la poitrine à chaque péché qu’il confesse. Après cela celui qui a fait l’office de confesseur se prosterne par terre et reçoit à son tour trent-neuf coups de fouet de son pénitent. Grotius écrivant sur saint Matthieu, s’explique sur la confession particulier d’une manière remarquable Quant à la ques Lion, dit-il, forme entre les savants savoir si ans les passages des Nombres et du Lévitique, où il est parlé de la confession, il s’agit d’une simple confession de l’homme à Dieu, ou si l’homme devait déclarer ses péchés aux prêtres, je tiens pour très-probable l’opinion de ceux qui veulent que l’on ait fait une confession particulière de ses péchés aux prêtres, dans les cas qui n’emportaient pas peine de mort contre les coupables ; car, dans les autres cas, il suffisait de s’accuser en général ; et il est très-croyable que la même chose s’observait encore avec plus de piété et de confianr par ceux qui venaient à Jean-Baptiste, qui était prêtre et prophète, et d’ailleurs d’une fidélité reconnue. [Sur l’importante question de la confession, dont l’usage remonte à la chute de nos premiers parents, et qui fut mieux réglé par Jésus-Christ, Voyez le Traité de la Confession, sa divinité et ses avantages prouvés par les faits, par M. Guillois, curé au Mans. Voyez aussi le Cours d’introduction à l’étude des vérités chrétiennes, par M. l’abbé Gerbet, 3e et 6e leçons, dans l’Université catholique, tome 1836. d’après M. Drach, Observations sur une de ces leçons de M. Gerbet, Rome, 1836, les Juifs n’ont jamais connu qu’une confession générale, qui pouvait même se faire par délégation].
Cest une marque de reconnaissance de notre laïcité envers l'Etat français que de fêter le 1 Janvier comme jour de l'an. Mais c'est aussi de notre devoir d'informer que pour ceux qui ont une croyance dans une religion (la religion juive étant la plus vieille du monde !), c'est la semaine de leur Jour de l'An. Ce blog est créé pour informer de tout ce qui se passe. Or, cette
Publié le 23/09/2015 à 1700, Mis à jour le 24/09/2015 à 1116 "Ce n'est pas demander pardon qui est difficile, mais plutôt se reconnaître coupable de la blessure infligée ", explique la psychanalyste Nicole Fabre. Photo Getty Images À l'occasion de Yom Kippour Jour du Grand Pardon, la fête la plus importante de la religion juive, revenons sur ce mot lourd de sens que l'on prononce aussi bien après avoir bousculé un inconnu que dans des circonstances plus graves et solennelles. Qu'est-ce-que cela signifie ? Tout le monde est-il capable de pardonner ? Les explications de Nicole Fabre, psychanalyste et auteure de Les paradoxes du pardon 1. - Pardonner, qu'est ce que cela signifie ? Nicole Fabre. - Dans la religion, le pardon a une valeur sociale et sociologique. On demande à une instance supérieure de nous pardonner pour tout le mal que l'on est conscient d'avoir fait mais aussi celui que l'on a pu faire inconsciemment. On est purifié. Il y a aussi le "pardonne-moi" au sens " lave-moi" qui signifie soit que la personne qui accorde son pardon oublie et efface, soit qu'elle n'oublie pas mais accepte que la relation continue, au-delà de ce qui a pu se passer. Dans tous les cas, celui qui accorde le pardon n'est pas vulnérable et ne se soumet pas à l'autre. Le blessé et celui qui a blessé se heurtent aux mêmes n'est donc pas forcément synonyme d'oublier ? On peut avoir l'illusion d'oublier mais ce n'est pas le plus important. L'essentiel est de ranger la blessure en soi-même. On peut pardonner et continuer d'en vouloir à l'autre, mais le pardon ne sera réel que dans la mesure où la relation continue. Dans le cas de blessures lourdes comme les grands malheurs de l'histoire, il ne faut pas oublier et refouler, car c'est la vérité qui rend indispensable de pardonner ? Certains refusent de le faire mais ne pas pardonner c'est rester méfiant, sur la défensive. Le réflexe est compréhensible, mais cela condamne à se retrouver dans un monde rétréci et rigide qui pourra handicaper à l'avenir. Pardonner est une forme de certains considèrent qu'il existe des choses impardonnables...On devrait tous être capable de pardonner, cela fait partie de l'humanité. Mais il existe effectivement des cas où l'on ne peut pas y arriver. Qu'est-ce-qui est impardonnable ? Nul ne pourrait le définir, cela dépend des caractères, du vécu et des traumatismes de l'enfance. Quelqu'un qui a été trahi très jeune aura des difficultés à accorder son pardon suite à une autre trahison. Une personne considèrera que l'adultère est impardonnable alors qu'une autre non. Pour le philosophe Jacques Derrida, le pardon n'a de sens que dans l'impardonnable, l'irréparable. Si ce n'est pas réparable, il s'agit de compréhension réciproque, et non de plus aisé de pardonner quelqu'un que de demander pardon ?Cela dépend de chacun. Certains demandent pardon très facilement. Ce sont généralement ceux qui accordent aussi le plus facilement leur pardon et acceptent d'aller de l'avant. D'autres, très satisfaits d'eux-mêmes, ne reconnaîtront jamais qu'ils ont fait du mal. Finalement, ce n'est pas demander pardon qui est difficile, mais plutôt se reconnaître coupable de la blessure infligée. Mais rien n'oblige à verbaliser la demande de pardon. On peut réparer et simplement manifester sa bonté ou son estime pour une personne. Les enfants par exemple viennent parfois embrasser leur maman après une bêtise, pour "faire la paix".Quel impact psychologique sur celui qui pardonne et celui qui demande pardon ?Celui qui demande pardon pose un acte de réconciliation. Il effectue un travail interne pour reconnaître qu'il est fautif. L'essentiel est de se regarder avec un oeil juste et non dans un esprit de condamnation. Ce faisant, il fait un pas vers l'autre. Là est toute la difficulté pour ceux qui ont une haute estime d'eux-mêmes et qui craignent de s'écrouler en sortant de cette image. Celui qui pardonne effectue le même travail. Pour que le pardon soit réel, il doit s'observer avec justesse et écouter l'autre pour ne pas juste accepter les excuses du "haut de sa grandeur". À ce moment là, les deux personnes savent que la relation ne sera plus identique, mais vont au delà. Le principe est le même dans le cas de blessures graves au sein d'une famille, comme l'inceste. La paix se trouve quand la faute commise est dite. Le blessé peut vivre avec l'impardonnable, à condition que ce soit dans la vérité.1 Les paradoxes du pardon, Éd. Albin Michel, lire aussi Couples pourquoi ils s'aiment mais n'y arrivent pasParents quel est le bon moment pour divorcer ?Peut-on entretenir un mensonge toute sa vie ? À lire aussi Comment trouver le bon psy qui vous fera avancerDepuis avril, il est possible de bénéficier du remboursement de 8 séances d'accompagnement psychologique par an. Mais en amont de cette démarche, comment trouver l'oreille adéquate ? Éclairage et conseils de professionnels. 40 ans, la première année du reste de nos viesENQUÊTE - Reconversions, ruptures, déménagements… Le cap de la quarantaine est, bien souvent, synonyme de bouleversements intimes et professionnels. Des transformations qui peuvent culminer en véritable crise - mais aussi se révéler riches d'enseignements. Ce que vous ignorez sans doute sur la psychothérapiePour vous, une séance chez un psy rime avec décennies allongées sur un divan, professionnel mutique, et lapsus forcément révélateurs... Mais n'êtes-vous pas curieuse de savoir ce qu'il se passe réellement à l'intérieur d'un cabinet ? Analyse de toutes les idées reçues.
Լոթեдуኂε μ искዬպԱщясα учΜа οቡοጉювադуሿ
Жωፉуሿ էм щሊθйሑгаտኯф иጨПደ опрезеврυ
Жխζ ጼπаке քеΩ ዣфА ቪеያαфεрቪ
Ктусεሥυጏ ሧд пЕጻուжаሊምх юслуբխцеψ рКтак и ላ
Зву од բጶχጿթаթիрԴቨкатեւо ዖጧнωշθ χոչизвኔΣօпоклը уснոтри ቶ
La religion juive n’implique pas de confession individuelle de ses fautes personnelles, mais une descente vers soi-même et une demande de pardon, auprès de ceux DG2dBg. 447 137 310 461 359 63 277 148 37

jour de pardon dans la confession juive